Dans une lettre publiée, mercredi 13 janvier, le rapporteur du bureau d’âge de l’Assemblée nationale, Gaël Bussa a fait une mise au point sur les pétitions initiées contre leur équipe. Les pétitionnaires accusent les membres dudit bureau d’incompétence et de violation du règlement intérieur de la chambre basse.
Gaël Bussa estime que cette dénonciation a l’égard du nouveau comité est illégale par rapport au règlement d’ordre intérieur de la deuxième institution du pays. Les accusations portées contre eux sont injustes. « Il n’est nullement saisi de ces prétendues pétitions. Les accusations qui s’y trouvent sont fausses et non fondées », déclare Gaël Bussa.
Le rapporteur de l’Assemblée soutient par ailleurs, que le bureau d’âge a constaté la circulation de ces pétitions dans les réseaux sociaux.
Pour cela, il accuse les initiateurs de cette démarche majoritairement du FCC « en désespoir de cause, tentent de perturber la session extraordinaire en multipliant des attaques et diabolisation notamment par la propagation de fausses nouvelles et la création de faux comptes, orchestrant le doute sur l’âge du président, multipliant des scènes de troubles pendant les plénières ».
Cependant, Gaël Bussa précise que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne prévoit, dans aucune de ses dispositions, une quelconque procédure d’examen de pétition contre le bureau d’âge, encore moins pendant une session extraordinaire. En clair, dit-il, cette démarche n’a aucun fondement juridique.
D’après l’un des benjamins de la chambre basse du Parlement, face à la résistance au changement affiché leurs détracteurs, le bureau d’âge rassure qu’il va poursuivre inlassablement et de manière imperturbable « les travaux jusqu’à l’installation du bureau définitif ». Un vote prévu au cours de cette session extraordinaire qui a démarré le 5 janvier dernier pour s’achever le 3 février prochain.
Hervé Kabwatila